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Page réalisée en réponse à la demande de documentation, d'un Cabinet d'Ingénierie pour l' Étude du Développement Durable Économique et Touristique en Milieu Rural du Pays Boulonnais. Cette page n'est pas terminée

Calais

 QUATRE NOUVEAUX SENTIERS

 Le mont Pinel Tracée en plein coeur de la Terre des Deux-Caps, il s’agit d’une randonnée VTT de 16 km, qualifiée de facile, d’une durée estimée d’une heure trente. Le départ a lieu du parking de la mairie à Marquise et le sentier passe par Rinxent, Offrethun, Wacquighen, Beuvrequen et retour à Marquise. À voir en chemin, la très jolie chapelle Sainte-Godeleine. ...

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 Rendez-vous à l’estaminet

Parallèlement au guide de la randonnée, un « guide estaminets randonnée » a été édité. Ces établissements sont une spécificité du parc. Ils ne se contentent pas de proposer à boire, ils sont surtout des relais pour tous les randonneurs. Jeux anciens, spécialités à base de produits du terroir, ambiance typique, ils proposent une atmosphère idéale pour faire une pause conviviale après l’effort. ...

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 OÙ TROUVER LE GUIDE ?

Le guide de la randonnée édité par le parc naturel des Caps et Marais d’Opale est gratuit. Il est disponible dans tous les offices du tourisme sur le territoire du parc (dont ceux de Wissant, Boulogne-sur-Mer, Samer, Desvres), le comité départemental du tourisme à Wimille et Eden 62 à Desvres, tout comme le guide des estaminets de randonnée. Ce dernier recense l’adresse des 23 bistrots de pays ...

 

Routes anciennes dans le Boulonnais et le Nord Pas-de-Calais

Aux temps gallo-romains, la région est englobée dans le vaste ensemble appelé Belgique et divisée en cités. Tarvanna (aujourd'hui Thérouanne) fut la capitale des Morins, Bagacum (aujourd'hui Bavay) fut la capitale des Nerviens, et Nemetacum (aujourd'hui Arras) qui était déjà occupée par les gaulois fut la capitale des Atrébates ; ces trois villes sont des créations romaines (Arras fut alors considéré comme étant une ville).

Le tracé des routes romaines est si important qu'il marque encore certaines de nos infrastructures (les Chaussées Brunehaut). Les grands axes sont vers :

  • le littoral, Boulogne-sur-Mer (Gesoriacum ou Bononia selon les époques), port important pour aller vers la Bretagne romaine.
  • l'Est (le Rhin) et l'Italie.

Source Histoire du Nord-Pas-de-Calais  (cliquer pour agrandir)

fr.wikipedia.org

Chaussée Brunehaut

fr.wikipedia.org

Le nom de Chaussées Brunehaut est donné à plusieurs routes très anciennes. (cliquer pour agrandir)

Il pourrait s’agir de voies gauloises, et pourquoi pas peut-être établies sur des pistes néolithiques et restaurées par les Romains mais seule la période d'utilisation par les Romains est attestée par des sources convergentes : bornes milliaires, table de Peutinger, itinéraire d'Antonin. On peut dire sans s'avancer beaucoup qu'il préexistait un réseau de voies gauloises qui a certainement favorisé la relative rapidité de la conquête de la Gaule par les Romains. Mais l'utilité de ce réseau n'était pas le même que celle du réseau centralisé installé plus tard par les Romains qui imposaient leur organisation géométrique rigoureuse sur leur Empire. Le réseau romain devait permettre une liaison la plus directe avec Rome. Jules César n'a pas fait mention de ce réseau dans ses commentaires de la Guerre des Gaules. On peut penser que ses légions n'ont pas rencontré de difficultés pour se déplacer. Il parle de la traversée de rivières (l'Aisne, la Sambre) sur des ponts certainement en bois ou à gué. César n'avait forcément qu'une connaissance très fragmentaire de la Gaule du Nord, il ne parlait souvent des Gaulois que pour masquer ses erreurs et ses échecs et ses descriptions reprennent celles d'auteurs romains et grecs antérieurs.

Quant au rôle de Brunehilde (Brunehaut), reine d'Austrasie, il est purement légendaire. Elle aurait fait restaurer ces voies construites par Marcus Agrippa, lieutenant de César vers l’an 25 av. J.-C. C'est textuellement ce qui est inscrit sur une colonne réédifiée en 1872 sur la place centrale de Bavay ancienne capitale des Nerviens. Ces inscriptions correspondent à la période de l'Archéologie ou l'on avançait des hypothèses parfois hasardeuses en les faisant passer pour des vérités établies. Les Romains y ont construit un forum et en font le point de départ de 7 voies romaines importantes: vers Trèves, Cologne, Utrecht, Tournai, Amiens, Soissons, Reims. Ces deux derniers points sont attestés par des sources convergentes.

À l'époque Flandre et Hainaut appartenaient à la Neustrie dont Brunehaut n'a jamais été la reine. La légende est cruelle, sur une de ces routes elle aurait été suppliciée par Clotaire II : traînée par un cheval (l’origine de cette légende ne date que du XVe siècle).

En Belgique et dans le Nord de la France une légende disait que c'est la Reine Brunehaut traînée par son cheval à toute vitesse en ligne droite par monts et par vaux qui aurait laissé cette trace derrière elle. Voir le site de la mairie d'Houdain pour cette légende. Une autre légende en faisait la mère de Jules César. En d'autres régions les légendes rattachent ces voies romaines à l'œuvre du diable qui les aurait construites en une nuit ex-nihilo. Voir l'article du site de nordmag sur la chaussée Brunehaut. Ces légendes montrent qu'on avait perdu l'origine et l'utilité de ces routes toutes droites qui traversaient la campagne sans se soucier du relief et des villages médiévaux. La tradition orale de la légende les rattachaient indirectement à César.

Pour d'autres les Chaussées Brunehaut seraient « les chemins bruneaux » dont la couleur brune tranchait sur la blancheur des routes pavées gauloises. En effet les Romains jointoyaient les pierres supérieures de la chaussée en les recouvrant d'une couche de terre locale . La toponymie sur le tracé des anciennes voies romaines qui partent de Bavay montrent la coïncidence en plusieurs endroits avec le nom de Chaussée Brunehaut. En d'autres régions on les nomme pavé du Diable . On connait la technique de remblais successifs pour rénover les chaussées romaines. La chaussée pouvait être nettement en hauteur par rapport aux champs environnants . Les chaussées gauloises étaient pavées de « liais » en calcaire très dur, elles étaient « blanches » par rapport aux voies romaines « brunes »

Chaussée de Leulène

La plus ancienne voie dont nous ayons conservé la trace est sans nul doute « la Leulène ». Ce chemin celtique, utilisé par les romains, reliait Thérouanne à Sangatte et partait probablement même de Rome. Un chapitre lui est consacré dans les chroniques des antiquaires de la Morinie
  « Rome et Sangatte ! la capitale de l’ancien monde, la ville tout puissante et éternelle et la chétive bourgade des dunes de la Morinie, Sand-gate, le trou ou la baie des sables, comme l’ont appelé ses anciens habitants ; Ce sont là sans doute deux extrêmes bien opposés ! … Ces deux extrêmes si opposés Rome et Sangate se touchaient en réalité. Ils étaient unis par une chaussée la plus longue peut-être de l’Empire. Cette chaussée c’est celle qu’on appelle encore aujourd’hui  la  Chaussée de Brunehaut * au-delà de Thérouanne, et la Leulène à partir de cette ancienne ville jusqu’au détroit. Elle partait de Rome, passait à Milan, à Vienne en Dauphiné, à Rheims, à Cambrai, à Arras et à Thérouanne…. La chaussée de Leulène, que nous verrons être encore au douzième siècle une route royale très fréquentée…
Si l’on en croit Marin Bailleul, curé de Sangatte au début du XVIIème siécle, auteur d’un curieux manuscrit intitulé  « Antiquitez plus remarquables de la ville et port de Calais et du pays reconquis »Les armées romaines auraient empruntés fréquemment cette voie dans leur conquête de la Gaule. Jules César, préparant ses expéditions en Angleterre serait même venu camper aux Noires-Mottes. Si certains historiens situent le portius itius à Sangatte il est plus probable que la Leulène aboutissait à un établissement considérable dont la grande partie est maintenant ensevelie sous les eaux.

 

Route du Poisson

Voir également dans ce site, la page réalisée avec nos anciens élèves de l'École Pasteur de Condette.

La Route du Poisson veut rappeler l'épopée des transporteurs qui, dès le 13ème siècle et jusqu'à l'instauration de la ligne de chemin de fer Paris-Boulogne sur Mer en 1848, devaient en moins de 24 heures livrer à Paris le poisson ramené au port de Boulogne sur Mer par les pécheurs la veille. Cette tâche était effectuée par la corporation des "chasse-marée" aux guides de voitures d'attelage appelées "Ballons" tractées par des chevaux Boulonnais pouvant tirer jusqu'à quatre tonnes .

Créée en 1991, la Route du Poisson est une course-relais d'attelages en paire de chevaux de trait. Également appelée "Les 24 heures du Cheval de Trait", cette course emprunte sur 300 kilomètres, l'ancien chemin des "chasse-marée" de Boulogne-sur-mer jusqu'à Paris. Les "chasse-marée appartenaient à un corporation qui, du Moyen-Age au XIX ème siècle, apportait quotidiennement le poisson frais le plus rapidement possible sur le marché de Paris à l'aide d'attelages de chevaux de trait.

En 2005, de Boulogne à La Courneuve, vingt-deux villes ou villages ont assuré les relais de la Route du Poisson; en voici la liste accompagnée d'une carte (les horaires étaient donnés à titre indicatif). Les épreuves spéciales sont notées en vert.
Boulogne sur Mer sur les quais (vendredi, 18h)                        

Samer (vers 19h)
Frencq (vers 20h30) ou Beussent
Montreuil sur Mer (vers 22h)
Buire-le-Sec (vers 22h45) ou Nampont Saint Martin
Vironchaux (vers minuit)
Nouvion (vers 0h15) ou Forest l'Abbaye
Abbeville (vers 2h30)
Long (vers 3h30) ou Saint Riquier ou Surcamps
Belloy sur Somme (vers 5h)
Amiens (vers 6h15)
Hebécourt (vers 7h30)
Essertaux (vers 8h30)
Croissy-sur-Celle (vers 9h30)
Crevecoeur (vers 10h30)
St Omer-en-Chaussée (vers 11h30)

Beauvais (vers 12h30)

Bresles (vers 14h)
Clermont (vers 15h30)
Cires-les-Melo (vers 17h)

Chantilly (samedi, vers 18h30)

Coyes-la-Forêt (samedi, vers 15h30)

Fontenay-en-Parisis (vers 16h45)

La Courneuve (samedi, vers 18h30)


Vincennes (dimanche, à partir de 10h)

 

Le chemin des lépreux à Echinghen 

La RN1de Calais à Paris

La route du littoral

Circuit des carrières du boulonnais

Route des villages fleuris de Frévent à Hesdin

Route de la vallée de la Course

La Route du Souvenir

la route des villes fortifiées

La route du charbon

La route du patois

 

Chemins et routes anciennes autour de Condette

La route blanche

Quand la diligence passait par Condette

Les chemins "Napoléon"

Le chemin des Juifs stele chemin des juifs

Ce chemin, tracé par les déportés Juifs était utilisé par les autorités allemandes pour l'édification du Mur de l'Atlantique.

Chaque année, l'association culturelle des amis du château organise le dimanche 29 avril une marche du souvenir sur le Chemin des Juifs, dans la forêt d'Ecault jusqu'à la stèle rappelant que sur ce site plus de trois mille juifs ont, dans des conditions les plus inhumaines travaillé jusqu'à l'épuisement le plus complet avant d'être dirigés vers les chambres à gaz d'Auschwitz.

Pour se rendre à la stèle du souvenir: prendre le chemin des juifs à partir du Château d'Hardelot. (parcours fléché)

Le sentier du Mont Café panneau au départ du chemin proche du chateau

Le sentier du Mont des Prêtres:

Une randonnée pédestre autour d'Hesdigneul-lès-Boulogne qui passe également par Condette.
Long de cinq kilomètres, ce nouveau sentier emprunte l’historique chemin des Prêtres, devenu chemin rural en 1888. Au XIXe siècle, il permettait aux prêtres de se rendre à l’église de Condette et à celle d’Hesdigneul, cela avant que la ligne de chemin de fer Boulogne-Amiens, réalisée sous Napoléon III, ne vienne en couper le tracé. Le départ de la randonnée s’effectue sur le parking de l’église, entouré d’arbres d’essences locales, où a été implanté le panneau d’information. Le premier tronçon est bordé de belles demeures, des « maisons de maître », du XIXe et du début du XXe siècle. Le sentier chemine ensuite à travers champs, longe l’autoroute A16 et, en deux points culminants - le mont de Léringri et le mont des Prêtres- offre un large panorama, entre autres sur les massifs dunaires de Condette, d’Écault, sur le viaduc d’Herquelingue…

 

Bibliographie et liens

fr.wikipedia.org (histoire du Nord Pas-de-Calais)

http://www.ville-sangatte.fr  (mémoire et histoire)

http://www.culture.gouv.fr