HISTOIRE

11 NOVEMBRE COMMEMORATION DE L'ARMISTICE: La Commémoration de la fin de la 1ère guerre mondiale

La première guerre mondiale reste dans la mémoire collective comme l'exemple d'une guerre atroce qui fit dix millions de morts et à laquelle participèrent plus de 20 millions de soldats dont beaucoup rentrèrent mutilés dans leur chair et dans leur esprit. L'image des "poilus", ces soldats des tranchées vivant dans la peur, la crasse, le froid et la boue, hante encore l'imaginaire collectif. C'est pourquoi la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918 est empreinte de gravité. Ce n'est pas le souvenir de la victoire qui prédomine, mais avant tout le recueillement en souvenir d'une guerre ressentie comme absurde par ceux qui la firent, et qui, hélas, ne fut pas la dernière.

Le 11 novembre 1918, c'était la signature de l'armistice à Rethondes…

Après l'Autriche-Hongrie le 4 novembre, c'est au tour de l'Allemagne de capituler le 11 novembre 1918. L'armistice est alors signé, à Rethondes, suspendant ainsi les hostilités. La paix sera définitivement signée le 28 juin 1919, avec la signature du traité de Versailles.

    • Le poète-soldat canadien, John McCrae, auteur du célèbre poème « In Flanders Fields » est enterré à Wimereux.

      Sa tombe est située dans le carré militaire du cimetière sud de Wimereux, 7e rangée, sur la gauche en regardant la stèle centrale. Un petit drapeau canadien et deux petites croix ornées de « poppies » la différencient des nombreuses autres sépultures. Les « poppies » sont de petits coquelicots, la fleur dont il s'est inspiré pour écrire son poème et qui est devenue la fleur du souvenir dans les pays anglo-saxons. John McCrae est une légende de la Grande Guerre dans les pays du Commonwealth.

      Les civils peuvent reconnaître les sacrifices qui ont été faits en leur nom en épinglant un coquelicot à une couronne sans fleurs, la couronne du peuple, le jour du Souvenir.

      Le poème Au champ d'honneur est la version française du poème In Flanders Fields, écrit le 3 mai 1915 par le lieutenant-colonel John McCrae. La traduction officielle du gouvernement canadien fut effectuée par le Major Jean Pariseau CM, CD, M.A., D.ès L. Jean Pariseau était un historien militaire et religieux, écrivain et généalogiste canadien. [1]

      Au Canada, In Flanders Fields a acquis une réputation mythique : la plupart des écoliers anglophones l'apprennent, certains de ses vers se retrouvent sur les billets de 10$CDN et le club de hockey le Canadien de Montréal en utilise quelques lignes comme devise. Chaque année, à peu près deux semaines avant le Jour du souvenir, d'anciens combattants vendent des coquelicots en papier au Canada.
      (Source Wikipédia)

      Texte français du poème In Flanders Fields  

      Au champ d'honneur, les coquelicots
      Sont parsemés de lot en lot
      Auprès des croix; et dans l'espace
      Les alouettes devenues lasses
      Mêlent leurs chants au sifflement
      Des obusiers.

      Nous sommes morts,
      Nous qui songions la veille encor'
      À nos parents, à nos amis,
      C'est nous qui reposons ici,
      Au champ d'honneur.

      À vous jeunes désabusés,
      À vous de porter l'oriflamme
      Et de garder au fond de l'âme
      Le goût de vivre en liberté.
      Acceptez le défi, sinon
      Les coquelicots se faneront
      Au champ d'honneur.  

La seconde guerre mondiale à Desvres et Samer.

Alors que la fanfare Sainte Cécile de Desvres vole de succès en succès et qu’à Samer on inaugure la statue d’un peintre local, la déclaration de guerre à l’Allemagne en septembre 1939 vient briser une certaine insouciance... Très vite, l’on croise les soldats des 21e et 65e régiments d’infanterie, et l’on assiste à l’incroyable fête militaire du 21 avril 1940... à quelques jours des dramatiques journées de combat des 22 et 23 mai. A Noël 1940, Hitler est déjà en visite à Desvres ! Puis commence la vie sous l’Occupation… Le bruit des chasseurs Messerschmitt envahit le ciel desvrois. Les Allemands expérimentent les missiles V1 à Lottinghen et un radar à Courset,
qui sont bientôt les cibles des bombardements alliés avec leurs inévitables victimes civiles. Mais des femmes et des hommes résistent à l’occupant et perdent leur vie pour la liberté, enfin, en septembre 1944, les soldats canadiens apportent la délivrance. Joël Rochoy reconstitue avec précision les heures sombres de la seconde guerre mondiale à Desvres et à Samer. L’auteur n’a ici qu’une seule volonté : entretenir la flamme du souvenir.

Prix 21€. Editions Alan Sutton.


La première généalogie des comtes de Boulogne est parue

 En à peine trente pages, Isabelle Clauzel-Delannoy, docteur en histoire médiévale, retrace toute la généalogie des comtes de Boulogne. Vingt-cinq comtes et comtesses qui portaient couronne et qui comptèrent dans leurs rangs deux papes et un cardinal, une reine d’Angleterre et deux reines de France. (La Voix du Nord 9 décembre 2007).
 

Le Portel: Bombardements. -

Le soixante-cinquième anniversaire des bombardements alliés du Portel (4, 8 et 9 septembre 1943) qui firent plus de cinq cents victimes civiles sera commémoré dimanche lors d'une messe à l'église Ste-Thérèse puis suivi d'une cérémonie dans la cour de la mairie.

Ce site à voir absolument Le Portel ville martyre réalisé par Jean Cousin

Légion d'honneur: Le 16 août 1804, dans le vallon de Terlincthun a eu lieu une grandiose distribution de la Légion d'Honneur : 80 000 soldats et 2 000 civils s'étaient rassemblés autour de Napoléon afin de recevoir cette distinction méritée. Attribuée aux notables ou à des personnes de haut grade sous Napoléon III, la croix symbolique retrouva toute son universalité sous la Troisième République, voilà bientôt 90 ans. A la fin du premier conflit mondial le 11 novembre 1918, simples soldats et gradés furent distingués dans le cadre de la Légion d'Honneur comme de la Médaille Militaire.

Il y a 70 ans: la fin de la guerre. Les prisonniers rentraient chez eux.

Chronique d'une boite ordinaire.

Témoignage du frère  d'un prisonnier.

Il s'appelait Gabriel et venait d'avoir 21 ans. En février 1940, il partit rejoindre son régiment à Rueil Malmaison.

Il est revenu en permission aux Rameaux. Quand il est reparti, j'ai pleuré (j'avais dix-neuf ans)

L'armée allemande progressait rapidement. les premiers soldats ennemis arrivèrent à Pont-de-Briques le 10 mai.

Très vite Abbeville a été bloquée.

En juin 1940, nous avons reçu une carte postale de Houdain. Avec plusieurs centaines d'autres, mon frère était prisonnier. Il nous expliquait qu'ils partaient en Allemagne à pied rejoindre le Stalag VI C. D'après mes informations ce camp était situé à ESTERWEGEN.

 * Après quoi, remontée de toute la Belgique, en colonnes de prisonniers, harassés, dormant la nuit sur les places des villes, marchant toute la journée, tombant de sommeil, affamés et altérés sous le grand soleil de juin 40, jusqu'à la frontière de Hollande et d'Allemagne.

localisation stalag VI C

Les prisonniers avaient la possibilité d'écrire, mais le courrier était censuré.

Gabriel était menuisier ébéniste, alors, les allemands l'ont employé à l'entretien du camp et il confectionnait de petits meubles pour les officiers.

Un jour, le facteur apporta un colis qui renfermait une boîte en bois faite avec des tenons et des mortaises comme il savait si bien les faire. Au dos il était écrit "FRAGILE".

la boîte

Nous avons enlevé le couvercle qui était cloué. A l'intérieur: des journaux qui protégeaient le fond recouvert d'un miroir collé et quelques lettres.

Dans chacun de ses courriers suivants il mentionnait cette boîte et rappelait que cette "glace" était précieuse!

Nous avons fini par la décoller... et nous l'avons vu en photo au début de son arrivée au camp (après avoir fait tout le trajet à pied) tenant une ardoise avec son numéro matricule 19377. Un petit mot expliquait qu'il ne mangeait que des betteraves fourragères cuites.

Je ne reconnaissais plus mon frère tellement il était amaigri.

Cinq longues années plus tard en mai 1945, nous avons reçu son avis de libération.

Le 8 mai très précisément, avec mon père, nous avons pris la voiture à cheval et nous sommes allés le chercher à la gare de Pont-de-Briques.

Nous étions fous de joie mais aussi de douleur pour ce qu'il avait enduré. Il avait 26 ans.

Quand il est rentré à la maison, il a demandé sa photo et l'a déchirée. Pendant des jours il n'a pas parlé.

Les privations ont laissé des séquelles. Il est mort en 1962, il avait 43 ans. 

  *Souvenirs de guerre et de captivité

Déportation et génocide à La Coupole d' Helfaut: 250 images pour ne pas oublier

Libération de 1944: La Coupole recherche des photos.

La Coupole va rendre hommage à l'aide fournie à notre région par les canadiens et les Polonais lors de la libération d septembre 1944. Dans cette perspective, le Centre d'histoire et de mémoire du Nord-Pas-de-calais recherche des photographies prises par les habitants de la région au passage des unités canadiennes et polonaises. les Canadiens remontent le long du le littoral, depuis Abbeville, et prennent en charge le siège puis la libération de calais. Les polonais suivent un axe Hesdin- Saint-Omer- Cassel- Ypres. La Coupole se propose de numériserles documents photographiques confiés pendant quelques jours. Ils seront restitués dans un bref délai.

La Coupole, BP 284 62504 Saint-Omer Cedex

lacoupole@lacoupole.com

Journée nationale des martyrs de la déportation.

 Chaque année, l'association culturelle des amis du château organise une marche du souvenir sur le chemin des juifs, dans la forêt d' Ecault jusqu'à la stèle rappelant que sur ce site plus de trois mille juifs ont, dans des conditions les plus inhumaines travaillé jusqu'à l'épuisement le plus complet avant d'être dirigés vers les chambres à gaz d'Auschwitz. Rendez-vous à 15h15 à l'entrée du château d'Hardelot. Les personnes ayant des difficultés à marcher peuvent prendre place dans quelques voitures.

Toute l'année, Le chemin des juifs est accessible à partir du château (parcours fléché)

Poème : Si c’est un homme de Primo Levi

Vous qui vivez en toute quiétude

Bien au chaud dans vos maisons,

Vous qui trouvez le soir en rentrant

La table mise et des visages amis,

Considérez si c’est un homme

Que celui qui peine dans la boue,

Qui ne connaît pas de repos,

Qui se bat pour un quignon de pain,

Qui meurt pour un oui, pour un non.

Considérez si c’est une femme

Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux

Et jusqu’à la force de se souvenir,

Les yeux vides et le sein froid

Comme une grenouille en hiver.

N’oubliez pas que cela fut,

Non, ne l’oubliez pas :

Gravez ces mots dans votre cœur.

Pensez-y chez vous, dans la rue,

En vous couchant, en vous levant ;

Répétez-les à vos enfants.

Ou que votre maison s’écroule,,

Que la maladie vous accable,

Que vos enfants se détournent de vous.

Journée des villes fortifiées chaque année en avril (voir en page archives)

Nouvelle page "Routes anciennes dans le Nord Pas-de-Calais".

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